Les Petites Soeurs de la Sainte-Famille

Notre histoire
Il était une fois les Petites Soeurs de la Sainte-Famille...
C'était en 1880...

Notre histoire est née de l'intarissable flamme d'amour pour le Seigneur qui animait notre fondatrice, mère Marie-Léonie Paradis. Le rayonnement de sa ferveur a été tel que, rapidement, notre communauté s'est formée, agrandie et étendue dans le monde.
Ce sont plus de 1600 femmes de différentes origines qui, dans leur volonté commune de servir le Christ en ses prêtres, ont choisi de devenir des Petites Soeurs de la Sainte-Famille.
De nos jours, notre mission demeure d'actualité et nous continuons de l'accomplir dans la piété et le dévouement.
Fondation de l'Institut
L'Institut des Petites Soeurs de la Sainte-Famille a été fondé par mère Marie-Léonie Paradis à Memramcook, Nouveau-Brunswick, Canada, le 31 mai 1880 dans le but de soutenir le ministère des prêtres.
Les premières soeurs de la communauté sont appelées à travailler dans différents collèges dans les régions de Montréal (QC), Saint-Hyacinthe (QC) et dans le Maine (États-Unis).
En 1895, ce sont 91 Petites Soeurs qui établissent leur maison mère à Sherbrooke (QC) avec l'approbation diocésaine de l'évêque, Monseigneur Paul LaRocque.
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Mère Marie-Léonie et le noviciat de Sherbrooke en 1907.
Essayez de la trouver...
Indice : elle porte une couronne fleurie.
Croissance de la communauté
L'expansion est rapide et les demandes de service sont nombreuses. Mère Marie-Léonie et les membres de sa communauté relèvent les défis au fur et à mesure qu'ils se présentent.
Les Petites Soeurs acceptent des ententes de service avec des collèges, séminaires, presbytères et évêchés, situés autant dans différentes provinces canadiennes qu'aux États-Unis.
Décès de mère Marie-Léonie
Le 3 mai 1912, l'Institut perd subitement sa fondatrice. Il comptait alors 635 religieuses à l'oeuvre dans 40 maisons du clergé au Canada et aux États-Unis.
Le deuil de celle qu'on surnommait « la mère de toutes nécessités » touche autant l'Église que la population. Les prêtres, les séminaristes, les familles, les pauvres qui ont bénéficié de la charité remarquable de mère Marie-Léonie sont affligés.
Les religieuses qui ont suivi ses traces, malgré leur profonde tristesse, doivent se relever les manches pour s'assurer que son oeuvre se poursuive selon les mêmes valeurs et avec la même ferveur.

Exposition du corps de mère Marie-Léonie, 4 mai 1912

Les Petites Soeurs de la Sainte-Famille qui étaient présentes aux funérailles de leur fondatrice.
Cette photo a été prise en mai 1912 devant la maison mère sur la rue Marquette, à Sherbrooke.

Nouveaux défis
Le premier jour de juillet 1925, des Petites Soeurs de la Sainte-Famille traversaient pour la première fois l'océan Atlantique pour aller travailler à Rome.
Collège pontifical canadien, Rome

Pendant ce temps, à Sherbrooke, un autre projet d'envergure était en préparation : l'éventuelle construction d'une maison plus grande.
Les travaux, d'une durée de deux ans, ont été achevés en 1930. On peut encore aujourd'hui en admirer le résultat au 1820 rue Galt Ouest, Sherbrooke.
Mont Sainte-Famille, Sherbrooke, QC, 1930
L'Institut à son apogée
C'est en 1959 que l'Institut atteint son plus haut nombre de professes, soit 1103 Petites Soeurs de la Sainte-Famille. À partir de là, le nombre d'entrées commence à diminuer graduellement, mais les besoins dans les diverses institutions demeurent.
Ce problème est préoccupant autant pour les institutions qui ont toujours besoin de personnel de soutien pour assurer leur bon fonctionnement, mais aussi pour les religieuses qui, à contrecoeur, se voient dans l'obligation de refuser certaines demandes.

Cérémonie de profession religieuse à la maison générale, 10 janvier 1959. Au cours de cette année-là, il y a eu 14 professions temporaires et 17 professions perpétuelles.